NOS HABITUDES PERDUES…à tous ceux qui ne peuvent plus aller travailler

L’histoire de la vache

Jour8: 8 jours que nous sommes confinés et pour ceux qui ne peuvent pas aller travailler, le début d’un changement inévitable sur le déroulement de la journée. Libéraux, étudiants, employés…nous avons tous un cadre d’action, de choses à faire pour le bon fonctionnement des rouages dans lesquels nous avons choisis de séjourner..séjour qui parfois s’éternise sans que la conscience n’en soit interpellée. Mais je m’égare par rapport au sujet du jour. Cela fait maintenant une semaine que nous sommes dans une situation inédite: nous ne sommes pas au travail mais nous ne sommes pas en vacances; nous sommes où alors?! eh bien nous sommes au pied de l’arbre des possibles. J’entends : en confinement je peux rien faire je suis confiné! En effet, rien faire d’habituel, à l’instar de la vache de l’histoire ci-dessus, sur ce même sentier qui tous les matins fait résonner ses sabots vers la colline au premières lueurs de l’aube et qui, tous les soirs, s’en retourne vers l’étable le pas plus lourd du lait fleuri qui fait gonfler ses mamelles pleines, nous avons l’habitude de nous rendre sur notre lieu de travail par le chemin habituel, voiture, vélo, transport en commun ou grâce à nos pieds. La similitude prend fin ici car pour nous, c’est fini. Momentanément. Sûrement. La rangaine quotidienne ne résonne plus à nos oreilles, et nous avons beau la murmurer pour ne pas l’effrayer où tenter de la chanter à tue tête certain qu’ainsi elle n’aura pas d’autre choix que se montrer; mais comme dans certains rêves, le son ne sort pas de notre bouche! A la place, pour certains, le silence, le bourdonnement de l’angoisse, le vertige du vide, la frénésie de l’action pour remplir ce vide…bref: la Peur du Temps. Changement de situation, d’habitude, de rythme, de sons, de couleurs de parfum, d’alimentation (nous n’avons pas tous dévalisé les étalages pour être certains de continuer à vivre comme « d’habitude », non, nous ne sommes pas tous prévoyants..pardon égoïste, pardon encore apeurés). La Peur, étrange émotion qui nous fait nous comporter comme des virus: besoin d’un support pour survivre, vite, encore! Nous y reviendrons un autre jour.
Changement d’organisation, réveil? pas de réveil? repas. à quelle heure? le soir. coucher plus tard? je sors ou pas chercher à manger? quand? masque? gants? faire du sport? où? quand? lire? quoi? pourquoi? les devoirs des enfants, les Devoirs, tout un programme, mes devoirs! quels devoirs? je dois quoi? choisir….AHHHHHHH la tête implose. Parce que nous savons que cela va durer quelques semaines et  parce que ce Temps qui nous est imposé est un miracle, deux mots:

 

D.I.S.C.I.P.L.I.N.E en CONSCIENCE

Décisions Intelligentes et Sereines d’un Comportement Intègre Pour une Liberté Inouïe de Nouvelles Expériences

Irv Konigsberg, éminent scientifique fut l’un des premiers biologistes cellulaires à maîtriser l’art du clonage des cellules souches. Selon lui, lorsque les cellules étudiées en culture commençaient à faiblir, il fallait tout d’abord en chercher la cause dans l‘environnement et non dans la cellule elle même. Faisons un bref voyage du microcosme au macrocosme: A l’échelle d’une cellule de notre corps, notre corps est son environnement. A l’échelle de l’humain (qui ici représenterait une cellule), sa maison est son environnement. Et tout ce petit monde, cellule, homme,  maison sont des cellules par rapport à leur environnement commun: le TEMPS. Un schéma serait bienvenu, j’en conviens. Pourquoi la cellule dépérirait elle si son environnement devenait nocif? Tout simplement parce qu’elle est en constant échanges avec cet environnement. Que faire? La remettre dans un environnement sain pour elle, évidement. Cet idéal est assez facile à mettre en place en laboratoire. En ce qui concerne notre affaire, l’humain, vous y êtes toujours, hein?, il n’est pas évident de dire à son patron et ses collègues : les échanges que j’ai avec vous ne me satisfont pas, cessez cet environnement,  pour moi,  ce n’est pas bon du tout! Si la cellule trouve ce dont elle a besoin dans son environnement, elle va s’épanouir, sinon, elle mourra. Bon nombre de personnes arrivent au cabinet pour dépression. D’autres cellules vont lutter un moment et peut être l’issue sera de continuer d’exister, mais avec un patrimoine moindre car toute lutte affaiblie. Voici les Burn Out.  D’autres en revanche, vont tenter une adaptation. C’est à dire modifier leur relation et comportement à ce changement d’environnement pour y retrouver un équilibre sain. Mais pourquoi certaines tentent l’adaptation et pas d’autres, et pourquoi parmi elles, certaines réussissent et pas d’autres? L’intérêt est d’observer que chaque personne ne réagit pas de manière identique à un environnement nocif pour elle. Injuste? peut être? Passionnant: surement.

donc:

DISCIPLINE

Parce que la discipline pose un cadre, vous n’avez qu’à sortir les pinceaux, choisir les couleurs, respirer et VIVRE

De manière légère, je vais tenter de dresser un tableau que je rencontre couramment au cabinet et j’en profite pour faire un clin d’oeil à certains de mes patients que j’ai bassiné avec la discipline, avant qu’eux même ne puissent s’en passer et à leur tour apportent autour d’eux, leur témoignage bienveillant d’une qualité de vie retrouvée 😉

« Whouaou, super j’ai plein de TEMPS dispo!! Je me couche tard, me lève tard, je traîne, bouge doucement, la lenteur m’attrape et je me délecte du TEMPS qui s’étire! Je l’ai bien mérité. Depuis le TEMPS que je n’ai pas eu de vacances, ce confinement imposé, je vais le mettre à profit…10h30 je suis debout dans le salon, les cheveux encore sous le choc de ne pas avoir été rangé comme une armée au garde à vous, un peu frileuse dans mon pyjamas en polaire, qui n’a d’ailleurs de polaire que l’ours blanc à l’allure déprimée par tant de nuits blanches passées en ma compagnie. Là, debout entre le piano en manque de caresse et le ficus…le ficus!!! Mais oui, cela fait un sacré bout de TEMPS que je n’ai pas nettoyé ses feuilles, une par une, comme si j’égrenais la course du soleil seconde par seconde, feuille par feuille..parait qu’il faut le faire avec de la bière, ça m’a toujours étonnée ce conseil, d’ailleurs je ne le suis pas; comment de l’alcool pourrait convenir aux stomates de la feuille? La poussière s’y dépose empêchant les échanges gazeux, c’est d’ailleurs ce qui me pousse à redonner à chaque feuille la possibilité de respirer, parce que j’ai tout à fait conscience que c’est l’humain qui a enfermé les plantes dans la maison! Naturellement, les plantes, comme les animaux, vivent dehors, au naturel…ah me voilà perdue dans mes pensées.

Je constate que ça fait un certain TEMPS, certains diraient un TEMPS certain, que je suis là, car chacun de mes 10 orteils, soigneusement enfilés un par un dans mes chaussettes à orteils (cadeaux reçu de mon compagnon, parait que j’ai toujours froid), sont gelés et ne savent pas s’ils doivent prendre la direction de la cuisine, de la salle de bain, de la chambre, des baskets…ah non, le sport oui mais sortir n’est pas recommandé. On ne sort en dehors de son périmètre que pour se ravitailler en nourriture et encore avec un laisser passer. J’ai bien l’intention de respecter ces consignes par respect pour les soignants prioritairement; c’est très bien cela , ça va permettre d’endiguer le virus. Quand je pense aux images vues hier soir au 20 h…tous ces abrutis qui sous prétexte qu’ils ont droit à 1h de sortie en profitent sans réflechir, sans adapter leur sorties à celles de ceux qui ne pense qu’à eux, et, finalement se retrouvent des centaines …ah mais je m’égare encore…quand même, comment prendre le risque d’augmenter la charge de travail titanesque que subissent les soignants??!!!

Bon, pieds gelés, je vais me décider: et si je faisais un gâteau, où du rangement, ah oui trier mes vêtements que je garde depuis des années, convaincue que j’entrerai à nouveau dans cette petite taille qui m’allait si bien…ah non, faire ça c’est pas du TEMPS-plaisir, ranger, ménage, administratif, non je veux du TEMPS POUR MOI. Lire, si je lisais, pas comme tous les soirs, juste pour me détendre et oublier la journée qui vient de passer coûte que coûte, non, là, une lecture en plein jour! Ca fait si longTEMPS que je n’ai pas pris le TEMPS de lire dans la journée, en plus le TEMPS est magnifique! C’est décidé, je vais me mettre sur la terrasse! Tiens je ressens une petite faim, horreur, il est déjà 13h30 et je n’ai rien fait!! Bon, c’est décidé, cet aprèm: P.L.A.I.S.I.R

Alors, vaut il mieux manger le poisson tout frais acheté d’hier au péril de ma vie? (j’y vais un peu fort là…portant l’ambiance était tellement lourde dans ce supermarché. Un homme est entré en sifflotant, j’ai trouvé cela agréable et lui ai souri, en réaction à la lourdeur oppressante qui planait dans chaque rayon. mais sa bonne humeur n’était pas au goût de tous, en effet, ses notes de musiques assassines s’envolaient emportant avec elle une petite chose arrondis, couronnée de danger. Peut-être… Oui c’est évident et je préparerai les légumes pour la soupe ce soir…où le contraire parce que là j’ai envie d’éplucher les légumes alors que ce soir j’en aurai peut-être plus du tout envie et ça serait dommage de gâcher une si belle journée! Car tout ce TEMPS qui m’est donné j’ai bien l’intention de le mettre à profit. Bon, décision prise: légumes…pfou c’est long! Finalement, je ne vais pas attendre que la soupe chauffe, tant pis j’ouvre une boite de thon, ça ira plus vite et je pourrai enfin prendre plaisir à lire sur la terrasse.

Aller, vite, il est déjà 14h40 et j’ai oublié de répondre à ce mail alors que je me suis engagée depuis 2 jours. Bon dans l’odre, thon-mail-vaisselle- et terrasse. Enfin! Je me sens assez agacée de perdre mon TEMPS comme ça , rien fait de la matinée et déjà 15H15. Pffffou, j’aurais mieux fait de lire ce matin, au moins j’aurai eu ce plaisir, ça aurait été ça de pris, mais quelle nouille! Toujours en train de chercher le mieux et qui du coup ne fait rien, ce que je m’énerve quand je ne suis pas efficace comme ça…bref, c’est fait.  Allons de l’avant, il me reste 2h45 avant mon cours de Qi Gong sur youtube. Pas de stress tout va bien.  Bon, quel livre je choisis? Roman, technique, essais? Ah oui, la prix goncourt que les enfants m’ont offert pour mon anniversaire! Super bonne idée! Je n’avais pas pris le temps de le lire, chouette. En même temps… je ferai bien d’avancer un peu mon mémoire sur la psychologie positive, j’adore bosser dessus et puis il va bien falloir que j’y mette un terme parce qu… Ah!? j’ai pas coupé la sonnerie de mon téléphone, zut…j’espère que c’est pas le boulot. Coucou toi!, oui, très bien et toi? Ah….il t’a annoncé ça comme ça….pas vu venir…tout planter du jour au lendemain…ça fait remonter beaucoup de choses dis moi…je peux t’aider?…ok… envoie moi le courrier par mail je regarde et te rappelle tout de suite.

La pauuuuuuvre…bon c’est cuit pour ma lecture, normal, je vais pas la laisser comme ça, elle a toujours été là pour moi. 17h45 je raccroche. j’ai les yeux tout rouges, on a rit, on a pleuré, je me sens vidée. Elle est une véritable amie pour moi, je crois que notre amitié est d’un autre monde, comme si on se connaissait depuis toujours. Elle croit aux vies antérieurs et est convaincue qu’on s’est déjà connues, avant; moi je pense que tout est dans la cellule, je ne sais pas l’expliquer, en gros ce que mes ancêtres ont vécu s’est imprimé dans leurs cellules et une partie de cela fait partie de mon héritage…18H15…Une tisane avant le cours et hop je saute dans ma tenue. Allez, vite, le site, bon sang ça plante tout le temps , tu parles d’une rapidité cette fibre, bravo le progrès. Heureusement ce cours va me détendre…dommage que je m’agace juste avant…pour être à l’heure! Faudra que je réfléchisse à ça, manque d’organisation sûrement!

Bon voilà, il est 19h30 j’ai pris ma douche et vais préparer le repas. Je suis détendue, je crois…le nez levé vers les mésanges qui s’ébattent, virevoltant d’une branche de l’acacia à une autre, je remarque à peine qu’ une ribambelle de nuages est apparue dans le ciel bleu, masquant pudiquement l’éclat insouciant du soleil. De toutes façons, il fait froid et la nuit va arriver. Géniale ma journée détente et plaisir! La prochaine fois, je ne me ferai pas prendre par le TEMPS à perdre du TEMPS, à tergiverser pour faire des choix dans le but d’avoir un max de plaisir. Non. Je ferai ce qui me passe par la tête, sans réfléchir, quitte à regretter après de ne pas avoir fait autre chose…

 

Nous sommes les fruits de l’évolution de la nature. qu’on le veuille ou non, nous sommes tous construit selon le même schéma. Si nous avons des yeux à vision diurne, c’est pas pour allumer une lumière la nuit, sinon nous en aurions des nocturnes! C’est comme ça.

 

 

 

De même si physiologiquement nous ne pouvons pas « tenir » de manière optimale sans dormir c’est bien parce qu’il nous est indispensable de vivre selon notre constitution. Constitution basée sur une période de 24h, Cette horloge circadienne qui définie nos régulation énergétique, physiologique, physique, psychologique…

 

 

Conclusion: nous sommes des êtres diurnes, nécessitant un temps de repos la nuit et ayant des variations physiologiques récurrentes sur une période de 24h.

Comment faire mes obligations et mes plaisirs dans tout ça?

D.I.S.C.I.P.L.I.N.E en CONSCIENCE

Décisions Intelligentes et Sereines d’un Comportement Intègre

Pour une Liberté Inouïe de Nouvelles Expériences

Je vous inviter à réfléchir à deux phrases:

1- Le désir donne de l’élan

2- Choisir c’est renoncer

 

1- LE DESIR DONNE DE L’ELAN

Lorsque j’ai du désir pour une action, une personne…naturellement mon énergie se mobilise spontanément vers cette action, vers cette personne. Cela ne me coûte pas, globalement je ne me rends pas compte de l’inclinaison de mon corps vers l’avant, vers là où va mon désir. Je me sens bien, léger, rien n’obscurci mon désir.

J’entends parfois que  » non, ce n’est pas aussi facile que ça: J’ai le désir de faire du sport mais je ne le fais pas! POURQUOI?  »

J’attire votre attention sur une erreur fréquente,se tromper de désir. Dans le cas ci dessus, je sais que pour ma santé c’est bon de faire du sport. Je décide donc de faire du sport mais je n’y arrive pas. Tout simplement parce que je n’en éprouve pas le désir! Je n’éprouve pas le désir de faire du sport, j’ai le désir d’être en bonne santé, un point c’est tout. Et immanquablement, dans ce cas là, j’ai beau me rabâcher qu’il faut que je fasse du sport, je ne le ferai pas et si je le fais ça ne sera pas mon corps qui va suivre mon désir mais mon désir qui va mettre un coup de pied chaussé d’une basket neuve à mon fessier surpris.

Ici nous avons insidieusement dérivé de J’AI LE DESIR DE , L’ENVIE DE vers JE DOIS – IL FAUT QUE.

Le corps se bloque, l’esprit s’obscurcit, le mental se force puis se braque puis lutte, les émotions s’en mêlent et comme je le répète tous les jours, une telle situation qui s’enlise dans la chronicité va créer des symptômes variés qui en s’associant ou en s’éternisant vont engendrer des blocages énergétiques, nommés maladies.

En résumé:

  • si j’ai un véritable désir, je vais bien et mon élan est intact.
  • si je suis dans le JE DOIS – IL FAUT QUE, ll devient nécessaire de transformer cela en JE CHOISIS DE
  • voici le principe de RESPONSABILISATION: je choisis de faire du sport pour répondre à mon désir d’être en bonne santé!

il arrive alors que l’on constate que ce désir n’était finalement pas si fort, pas si important pour moi, et alors j’actualise mes pensées et je cesse immédiatement cette plainte « je veux faire ça mais je n’y arrive pas ».

Conclusion:

Je vous invite à faire le point sur vos désirs conscients et inconscients ainsi que sur vos obligations (il faut que – je dois)  et avec beaucoup d’humilité et de respect de vous même, explorer le chemin vers vos obligations pour identifier à quels besoins elles répondent afin de confirmer ou pas que c’est bien finalement des choix de votre part.

à suivre

NE RIEN FAIRE, C’EST CAUTIONNER…

Nous avons la responsabilité de choisir et de créer la nouvelle humanité. La pandémie d’aujourd’hui est la conséquence des choix que nous avons fait. Le monde que nous avons connu n’est plus, la fonte des calottes glaciaires, du permafrost, la déforestation engendrent la libération de virus auxquels l’humanité, la faune et la flore ne sont pas adaptées. Due au  gaz à effets de serre, un trou s’est ouvert dans la couche d’ozone entraînant un réchauffement de notre planète et donc la fonte accélérée des glaciers de l’ensemble du globe. La quantité astronomique d’eau douce libérée rencontrant l’eau salée de la mer modifie la circulation des courants marins et particulièrement le Gulf Stream. Or, ce courant permet l’équilibre des climats que nous connaissons depuis des milliers d’années. Cela entraîne des zones plus arides, des ouragans, des tsunamis, la montée des eaux, la disparition d’espèces animales terrestres et marines, végétales indispensable à notre équilibre et la migration des peuples. Ce n’est que le début. Celui qui ne fait rien cautionne cela. Décidons ensemble de continuer à respirer l’air, sans masque, se baigner dans les rivières, sans craintes de conséquences pour notre santé, observer la diversité de la faune et de la flore.

L’humanité a montré qu’elle peut être le pire parasite que la planète puisse connaitre,  mettons en vivance ce qu’elle a de meilleur. Nous avons la possibilité de changer de chemin, c’est maintenant, chacun et tous ensemble. Cessons d’être des virus pour notre environnement, terre, mer, air…nous polluons tout partout et détruisons ce monde qui nous a donné la vie.

La force, la puissance, l’intelligence, la créativité, la beauté, l’Amour ne sont pas les résultats du pouvoir, mais bien celui de l’HUMILITE.